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Les principaux acteurs du marché des cryptomonnaies se concentrent sur la croissance rapide d'Ethereum. Les données analytiques des marchés à terme et d'options signalent une réorientation notable des capitaux du Bitcoin vers l'ETH. Selon Omkar Godbole, co-rédacteur en chef de CoinDesk, cette dynamique indique un potentiel changement dans l'équilibre des pouvoirs entre les actifs numériques.
La plus grande plateforme de produits dérivés, Deribit, enregistre des achats actifs d'options d'achat sur Ethereum, tandis que les indicateurs de risque pour l'Ether affichent une tendance à la hausse plus prononcée que pour le BTC. Cela suggère que les acteurs du marché misent de plus en plus sur le deuxième actif cryptographique en termes de capitalisation.
Les indicateurs d'intérêt ouvert renforcent ce signal. Le Chicago Mercantile Exchange a enregistré une hausse de 186 % des volumes de contrats à terme sur ETH depuis début avril, pour atteindre 3,15 milliards de dollars. De plus, la croissance s'est considérablement accélérée au cours des deux dernières semaines. À titre de comparaison, le même indicateur pour le Bitcoin a progressé de 70 % pour atteindre 17 milliards de dollars, mais est resté stable récemment, sans nouvelle expansion.
Les primes sur les contrats à terme mensuels apportent une confirmation supplémentaire : selon Velo, les contrats ETH se négocient avec une prime annuelle de 10,57 %, la plus élevée depuis janvier. Dans ce contexte, les produits dérivés BTC semblent moins attractifs, offrant 8,74 %.
Les taux de financement des contrats perpétuels plaident également en faveur d'Ethereum. Sur les plateformes offshore, ils ont approché les 8 %, tandis que ceux du Bitcoin restent inférieurs à 5 %. Il s'agit d'un autre signe indirect que l'activité des investisseurs est en faveur d'Ethereum.
Il est à noter que les analystes de Bernstein ont identifié mi-mai trois facteurs clés contribuant à la croissance d'Ethereum. Bien que le détail de ces facteurs dépasse le cadre de la présente analyse, leur influence, à en juger par les indicateurs actuels, se fait déjà sentir dans l'allocation du capital et dans la structure des transactions sur produits dérivés.